Intermodalité et Multimodalité : définitions

La mobilité en ville et dans les zones périurbaines posent de nombreux problèmes, trop de personnes dans les transports en commun, un trafic bouché aux heures de pointe. Les transports en commun, le vélo, l’autopartage, le covoiturage, la trottinette sont de bons moyens de pallier cela.

La Multimodalité

La multimodalité correspond à la présence de différents modes de transports entre deux lieux. Elle désigne en effet l’utilisation de transports différents pour aller d’un point A à un point B comme par exemple le train et le bus.

Le rôle des gares dans la Multimodalité

Les gares ont pour objectif de devenir des pôles d’échange multimodaux. En effet, la gare permet aux habitant des zones périurbaines de venir dans les villes rapidement en évitant l’utilisation de la voiture.

La question du stationnement ainsi que la fluidité des autres modes de transports, à la sortie de la gare, sont des problématiques importantes.

LA SNCF doit pouvoir garantir la liaison entre les transports ferroviaires et les différents modes de transports (transports en commun, vélos, marche …).

L’Intermodalité

L’intermodalité quant à elle, représente l’utilisation d’au moins deux modes de transports sur un même déplacement. C’est un terme qui est utilisé dans la géographie des transports et des mobilités. 

L’intermodalité a pour but d’organiser au mieux les déplacements des voyageurs, que ce soit au niveau technique, organisationnel ou bien informationnel. Elle constitue un système de transports « facilité » avec comme but, une réduction de la pollution atmosphérique et sonore.

L’intermodalité c’est par exemple, prendre sa voiture jusqu’à une gare puis ensuite utiliser le train pour arriver dans le centre-ville, puis utiliser un vélo en libre-service pour arriver à la fin du trajet le plus facilement possible.

Certaines villes ont mis en place des forfaits où se mélangent différents modes de transports. Nantes propose un forfait SNCF associé à la TAN. Montpellier créé un abonnement mélangeant l’autopartage, le tram et les vélos en libre-service de la ville.

L’objectif est de réduire les voitures dans les centres-villes, privilégier les mobilités actives tout en respectant l’environnement.

L’alliance de la Multimodalité et de l’Intermodalité

En 2006, la commission européenne décide d’associer les deux termes pour créer la « comodalité ». 

Ce terme a pour but de rendre les déplacements plus rapides ainsi que de fluidifier le trafic, mais aussi de rendre attractif de nouveaux modes de transports moins polluants.

En ville, de plus en plus de véhicules d’autopartage, de covoiturage … sont mis en place pour faciliter et fluidifier les déplacements de chacun. De plus, grâce aux nouveaux outils et applications, il est possible d’organiser ses trajets en connaissant les heures de fortes affluences des transports pour fluidifier le trafic.

A Paris, la mise en place des Vélib’ à fait un carton, en effet, les parisiens ont été très favorable à cette initiative. De plus, la plupart souhaiteraient limiter l’usage de la voiture dans les centres-villes. La mobilité en ville doit répondre à de nombreuses problématiques comme la gestion des différents modes de transports dans les villes et pour l’accès à celle-ci.

La voiture est un élément clé dans la vie de chacun, et encore plus pour les personnes habitant loin des centres-villes. C’est pour cela qu’il est primordial de créer des zones de stationnement aux entrées des zones urbaines ainsi qu’autour des gares pour les voitures mais également pour les vélos qui occupent aujourd’hui une place importante pour les déplacements.

La LOM, Loi d’Orientation des Mobilités, a demandé aux régions que d’ici 2024, elles assurent à leurs citoyens une continuité territoriale dans leur déplacement. Il est prioritaire que les villes mettent en place des solutions pour assurer une mobilité durable et sereine pour demain.

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