Autosolisme et autopartage: définitions et chiffres

L’autosolisme : pourquoi est-ce un problème ?

Arrivé en 2002 au Dictionnaire des mots nouveaux sciences et techniques, ce néologisme se compose d' »auto » et de « solo » qui signifient respectivement voiture et seul, pour définir le fait de se déplacer à une personne dans une voiture. L’autosolisme vient souligner le fait que les véhicules ne sont pas utilisés à bon escient, ce qui crée les problèmes que nous connaissons en termes de trafic, de pollution, de stationnement, de sécurité…

Pour traduire ce concept en chiffres, en France en 2018, 17 millions de personnes prenaient la voiture tous les jours pour aller au boulot et 75% d’entre eux pratiquaient l’autosolisme. Un total de 12 750 000 voitures avec, à bord, une seule personne, un « autosoliste ». En région parisienne, on compte en moyenne 1,1 occupant par voiture, ce qui vient encore une fois justifier les encombrements quotidiens subits par les automobilistes.

L’autosolisme est donc à combattre si l’on veut répondre aux différents enjeux liés au transport, malgré des habitudes bien ancrées des citadins et évidemment des personnes se déplaçant en dehors des villes pour lesquelles les solutions sont encore plus difficiles à trouver.

L’autopartage : la solution pour les automobilistes

Comme une réponse face à l’autosolisme, l’autopartage vient par définition augmenter le nombre d’occupant d’un véhicule. Au sein de l’autopartage, on retrouve le covoiturage, la location en libre-service de voitures, les transports à la demande, la location directe de particulier à particulier, les associations ou clubs d’autopartages … Toutes ces solutions ont vu le jour grâce au MaaS (Mobility as a Service), qui permet la mise en lumière des places ou véhicules disponibles pour une optimisation de l’usage ou du remplissage de ceux-ci.

Ces nouveaux moyens de se déplacer en voiture sont évidemment l’avenir, là où la propriété et l’individualité ont montré leurs limites. Les usages changent petit à petit mais sont encore loin d’avoir atteint des objectifs nécessaires à la fluidité du trafic et à la réduction de l’impact écologique de l’autosolisme.

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