Loi d’Orientation des Mobilités (LOM) : définition

Les transports sont essentiels dans notre vie de tous les jours. Que ce soit pour trouver du travail, les activités, la santé … la mobilité est primordiale.

Quels but et enjeux pour la LOM ?

Le 26 novembre 2018 est présentée en conseil des ministres la Loi d’Orientation des Mobilités, elle est publiée un an après, le 24 décembre 2019 dans le Journal Officiel. Cette loi remplace la LOTI (Loi d’Orientation des Transports Intérieurs) de 1982.

Cette loi a 2 objectifs, améliorer la mobilité actuelle en intégrant les enjeux environnementaux et réduire les disparités locales. Elle répond aux besoins de déplacements dans les zones de faibles densités de population, des bassins d’emplois vastes et les lieux où se trouvent un taux réduit en équipements de longues distances pour les réseaux de transports en commun. Elle favorise les mobilités partagées, personnelles et électriques.

La loi d’orientation des mobilités a pour but premier de supprimer les zones blanches de la mobilité en incitant les collectivités territoriales à mettre en place des services « communs » comme l’autopartage, le covoiturage et le transport à la demande. Les collectivités sont autorisées à réserver des voies spéciales « covoiturages » sur certains horaires de fort trafic. Le but est de trouver des alternatives dans tout le territoire à l’utilisation de la voiture individuelle.

L’amélioration de la mobilité pour tous

Dans chaque région, la mobilité doit être amélioré. Il est primordial de faciliter la mobilité solidaire (accompagnement pour les demandeurs d’emploi, apprentis et alternants). Mais aussi, de favoriser les déplacements pour les personnes à mobilité réduite en créant des solutions plus accessibles et des tarifs préférentiels pour elles et leurs accompagnants.

La LOM souhaite également réduire la transition écologique en utilisant au plus les modes de transports peu polluants (mobilités actives, véhicules à faibles émissions et transport fluvial). D’ici 2050, la réduction des gaz à effet de serre par les transports est une priorité. D’ici 2040, le but serait d’interdire à la vente les voitures diesel et essence, pour valoriser au mieux l’utilisation des véhicules électriques.

L’utilisation du vélo est quant à lui mis en avant afin de tripler la part modale du vélo d’ici 2024 et d’augmenter le nombre de pistes cyclables ainsi que le marquage des vélos pour lutter contre le vol. D’ici 2022, le gouvernement prévoir de présenter l’enseignement du vélo dans les établissements du premier degré.

Économiquement, que prévois la Loi d’Orientation des Mobilités ?

Le forfait mobilité durable est déjà instaurée et propose aux salariés de se voir verser jusqu’à 400€ par an s’ils vont au travail en vélo ou en covoiturage.

En ce qui concerne les investissements pour cette loi, l’État prévoit d’investir 13,4 milliards d’euros dans les infrastructures de transport jusqu’en 2022, principalement au niveau ferroviaire. Il prévoit ensuite pour les années 2023 à 2027, un investissement de 14,3 milliards d’euros.

Pour assurer un meilleur fonctionnement des transports, la loi d’orientation des mobilités a pour but de rendre plus accessible le permis de conduire mais également une meilleure sécurité routière.

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