Un an après le 1er confinement : Comment la covid a catalysé la nouvelle mobilité urbaine ?

Les débuts avec ce virus ont été compliqués pour tous mais aujourd’hui nous cohabitons avec lui. La Covid-19 et les couvre-feux ont modifiés de nombreuses habitudes chez nous tous, dont nos habitudes de mobilité. Nous avons tous dû apprendre à vivre autrement, la mobilité urbaine s’est modifiée et a permis la création de nouveaux modes de transport grâce à l’enthousiasme envers les deux-roues.

Direction vers une nouvelle mobilité …

Les mesures prises depuis déjà 1 an, pour lutter contre le virus, ont permis le changement des modes de déplacements utilisés par les citadins.  Leurs besoins, et leur usage ont rapidement changés.

Comme beaucoup d’études le démontrent, il y aura un avant et un après Covid. En effet, les modes de déplacements utilisés aujourd’hui ne sont pas forcément les mêmes que ceux que vous utilisiez avant.

De nombreuses personnes sont aujourd’hui en télétravail, et, pour éviter la propagation du virus, les villes, les autorités de réglementations, les responsables de transport en commun… sont aujourd’hui à la recherche de solutions pour vivre au mieux avec ce virus.

… plus responsable

Les débuts de 2020 ont été compliqués, mais les fabricants, assembleurs, gestionnaires de flotte ont terminés cette année en beauté. Deux fois plus de vélos ont été vendus en juin 2020 qu’en juin 2019.

Une étude menée par Opinion Way, explique que 12% des Français (interrogés) souhaitaient acheter un vélo et 46% allaient l’utiliser pour les déplacements professionnels.

… plus écologique

La pandémie a permis de réaliser l’impact que la circulation routière a sur la qualité de l’air. Grâce à la réduction de trafic, le taux de pollution a fortement diminué.

Depuis ces constats, de nombreuses politiques mettent en avant les modes de transports doux et écologique. L’objectif est de créer, dans le monde entier, des villes avec des zones sans voiture.

À Londres, 141 arrondissements sont sans voiture. Pour la France, 700 kilomètres de pistes cyclables ont été créées pendant les confinements. Mais aussi depuis 2019, l’acceptation de la Loi d’Orientation des Mobilités. Budapest a également fermé de nombreuses voix dédiées à la voiture pour les ouvrir aux cyclistes, mais cette ville a également élargi ses trottoirs pour les piétons.

La nouvelle mobilité, individuelle

Les citoyens se sont éloignés des mobilités collectives pour se diriger vers les mobilités individuelles et plus précisément vers une mobilité verte. Grâce à cette volonté de réduire la propagation du virus tout en se rendant continuellement aux activités personnelles, au travail … Les utilisateurs de mobilité douce ont réduit l’empreinte carbone. Il est primordial de favoriser les mobilités individuelles décarbonées.

Face au risque sanitaire, les utilisateurs de deux-roues se protègent, tout en créant un environnement moins pollué et plus vert. Les mobilités comme les EPDM, le vélo et le scooter sont priorisées par rapport aux autres modes de déplacements.

D’après l’Observatoire national de la mobilité de l’UTP, 66% des voyageurs ont eu recours à des moyens de transport personnels pendant le confinement.

À Paris, aux heures de pointe, certains grands axes comptent plus de vélos que de voitures.

Entre mai et juin 2020, une augmentation des ventes de VAE de 117% a été constaté en France. Quant à la pratique du vélo, elle a augmenté de 27% en 2020.

La mobilité urbaine et les villes

L’alliance entre les villes et la mobilité urbaine est un véritable enjeu. C’est durant la COVID que la mairie de Paris a lancé un appel d’offre pour les trottinettes en libre-service. Aujourd’hui, de nombreuses autres grandes villes suivent Paris, afin de proposer une flotte de vélos, scooters ou trottinettes en free-floating.

Que ce soit à Paris ou dans le monde entier, des voix cyclables provisoires comme les coronapistes, les vélopolitain ont fait leur apparition.

Les autorités parisiennes envisagent de créer le RER-vélo, 650 kilomètres d’itinéraires cyclables. Milan, prévoit également d’augmenter les rues piétonnes et les zones cyclables post-confinement.

Fin avril 2020, un plan de 20 millions d’euros a été créé par le ministère de la transition écologique et solidaire en partenariat avec la FUB (Fédération Française des Usagers de la Bicyclette). On retrouve dans ce plan, l’aide pour réparer son vélo ou pour l’achat d’un nouveau vélo.

Les communautés de communes avaient jusqu’au 31 mars 2021 pour décider si elles prenaient la gestion de la « compétence mobilité ». Si les communautés ne souhaitent pas gérer cette compétence, c’est la région qui s’occupera de ce territoire.

L’objectif d’accroissement de la mobilité permet une amélioration de l’accessibilité, tout en repensant l’espace public et l’aménagement urbain.

Stationner ma flotte de deux-roues motorisées

Le stationnement est également un enjeu dans cette lancée vers une nouvelle mobilité urbaine.

Les parkings de deux-roues ne sont pas mis en avant et peu existants pour le moment. L’enjeu est maintenant de stationner en sécurité les véhicules de votre flotte pour éviter les dégradations et les vols.

L’accroissement de la mobilité douce est une belle et grande avancée pour la mobilité urbaine. Cependant, plus il y a de deux-roues, plus le nombre de vols augmentent. En effet, 37% de vols de vélos électriques en plus en 2020 dont 7% des propriétaires qui se sont déjà fait voler un vélo.

Afin de maximiser les trajets multimodaux, il faut pouvoir sécuriser ses différents véhicules. Dans les gares et différents lieux publics, des stationnements sont en construction afin d’accueillir nos deux-roues.

La mobilité et le marché du deux-roues sont en plein boom depuis le début de la crise sanitaire. Ce marché répond parfaitement aux nouveaux enjeux de mobilité.L’intégration d’une solution de connectivité sur votre flotte vous permet de géolocaliser en temps réel vos véhicules et de connaitre différentes informations clés sur votre gestion de flotte.