La mobilité durable (ou écomobilité) découle des concepts du développement durable qui consiste à préserver la planète en réduisant au maximum l’impact de la mobilité sur l’environnement, notamment autour des émissions de gaz à effet de serre.
L’objectif pour une mobilité durable
L’objectif pour la mobilité durable ou éco-mobilité est de réduire l’empreinte néfaste sur l’environnement grâce à des mesures de mobilité.
La mobilité durable assure l’accessibilité aux territoires et satisfait la liberté de mouvement et de déplacement de chacun à court et long terme.
L’éco-mobilité c’est le fait de favoriser les modes de déplacement plus écologique comme la marche, le vélo, les transports collectifs ainsi que le covoiturage pour utiliser tout, sauf la voiture.
Un label éco-mobilité est créé par l’ADEME. Il repose sur un engagement volontaire des collectivités à mettre en place des actions sur le thème de la mobilité durable.
La mobilité durable se base sur une politique des déplacements qui s’applique sur le développement durable aux transports. Elle repose sur 3 points importants.
- Satisfaire les besoins d’accès sécuritaire et en adéquation avec la santé,
- Un coût raisonnable pour les différents moyens de transports pour une économie dynamique,
- La réduction des émissions de gaz à effet de serre et des déchets.
Quels enjeux pour l’éco-mobilité ?
La mobilité durable a pour but de rendre simple le déplacement de chaque personne tout en diminuant l’impact des transports sur l’environnement. Elle se base autour de l’impact environnemental, mais dispose également d’une approche économique et sociale.
L’éco-mobilité est composée de 4 bénéfices : la santé, l’environnement, la sécurité et une meilleure qualité de vie.
Concernant l’impact environnemental des transports, de nombreux efforts sont à réaliser pour réduire la pollution, les émissions de gaz à effet de serre, les nuisances sonores et les encombrements. En effet, les transports sont très dépendants du pétrole. Il est aussi important d’augmenter l’empreinte écologique des véhicules, et de préserver les territoires et milieux naturels et agricoles.
Au niveau des enjeux économiques, les ménages dépensent en moyenne 5 000 € par an pour la mobilité. Un cinquième d’entre eux consacre plus de 18% de leurs revenus à la mobilité quotidienne. Cela met alors des familles en situation de précarité énergétique. Certaines disposent de coûts plus ou moins élevés lorsqu’il y a des seniors, jeunes ou bien des personnes à mobilité réduite. Lorsque des aléas de la vie arrive, un licenciement, un handicap physique …, les coûts de la mobilité peuvent être plus difficile à gérer.
Pour les enjeux sociaux, il est important de noter que la mobilité est essentielle pour l’intégration sociale et professionnelle de chacun. Un des points importants à améliorer est l’aide pour les personnes « fragiles » (personnes âgées, à mobilité réduite …). Mais aussi, pour les personnes habitant dans les zones reculées. L’aspect positif de cette mobilité est la réduction des troubles liés à la qualité de l’air, de l’eau et des sols.
La santé est également une notion à ne pas négliger. Marcher, faire quotidiennement du vélo, en d’autres termes, réaliser une activité physique pour votre bien-être est primordiale. Notons aussi que moins de voitures, c’est moins d’accidents.
L’éco-mobilité offre également une meilleure qualité de vie car elle permet de créer des rencontres, du partage. En effet, cette mobilité permet de mélanger toutes les générations.
Une approche qui se nomme « Éviter – Transférer – Améliorer » permet de favoriser la mobilité durable, mais surtout réduire la consommation des énergies nocives liées aux transports. Éviter correspond à diminuer le besoin en déplacements motorisés et leur distance. Transférer permet d’accroître la part des modes de transports moins énergivores. Pour améliorer, il s’agit d’améliorer l’efficacité énergétique des véhicules.
Plusieurs organisations ont déjà mis en place cette approche comme le Partnership on Sustainable Low-Carbon, Sakamoto et collab …
L’objectif est de modifier les comportements de déplacement en se basant sur la notion d’accessibilité. Il faut aussi mettre en place l’intermodalité qui améliore l’efficacité des déplacements en optimisant le passage entre les différents modes de transports mis en place.