Rencontre avec Nicolas, ingénieur logiciel embarqué chez Velco

Découvrez Nicolas, un expert passionné, attentionné et doux qui est un atout de taille au sein de l'équipe Velco !

Quel poste occupes-tu au sein de l’équipe Velco ?

Je suis ingénieur logiciel embarqué, je développe les firmwares qui s’exécute sur les microcontrôleurs situés dans les guidons Wink Bar et Nuotrax. C’est ce qui permet de récupérer les informations du guidon (accéléromètre, position GPS…), du vélo électrique (état de la batterie, du moteur…) et de les transmettre vers les serveurs Velco.

J’ai souhaité rejoindre Velco car je souhaitais rejoindre une société à taille humaine, qui possède des valeurs sur le développement durable et la mobilité douce.

Comment décrirais-tu l’équipe qui constitue Velco ?

On forme tous ensemble une petite équipe multiculturelle et pluridisciplinaire, et c’est motivant de travailler ensemble, où l’on se complète et l’on partage nos connaissances dans une bonne ambiance.

Quelle est ta plus grande réussite au sein de Velco ?

Quand je suis arrivé à Velco, le développement du logiciel embarqué était à l’arrêt sur le guidon Wink Bar, et il était primordial de le finir et d’amener le produit en production. Il a fallu apprendre très vite la culture de Velco, le contexte du projet et le projet en lui-même. Ça a été un très beau défi, et je remercie mes collègues de m’avoir intégré, aidé et soutenu dans cette période.

Quelle est ta vision de la mobilité urbaine de demain ?

Pour moi, il faut revoir la place de la voiture en ville. Car si celle-ci est un moyen efficace pour se rapprocher d’un moyen de transport urbain, la mobilité de demain n’utilisera pas qu’un seul moyen de transport. Elle devra donc allier et combiner différent mode : bus, tramway, vélo, trottinette, piéton…

Quel est le défi que tu souhaites relever cette année chez Velco ?

Depuis mon arrivé il y a 18 mois, l’équipe Velco s’agrandit, et je souhaite que l’on arrive à conserver, à l’augmentation des tailles des équipes, cette ambiance de travail.

Tu fais partie de ceux qui viennent au travail en vélo. Quels sont selon toi les freins et surtout les solutions pour que tout le monde adopte ce réflexe ?

Pour que tout le monde adopte le reflexe de la mobilité douce, il y a plusieurs points à améliorer :

– Le premier est l’infrastructure. Si à Nantes il existe beaucoup de pistes cyclables, il y a encore des progrès à faire ; continuer à aménager le territoire pour inclure la circulation des vélos/trottinettes ; mieux protéger la piste cyclable des voitures ; améliorer la sécurité sur de grands carrefour…

– Le deuxième est la formation des conducteurs, que ce soit de véhicule motorisé ou de mobilité douce. Les règles, si elles peuvent paraître limitante d’un point de vue individuel, permettent à ce que tout le monde puisse utiliser et partager les infrastructures tout en étant en sécurité.

– Et le troisième est sa propre appréhension face à l’utilisation du vélo au quotidien. Il est très facile de s’inventer des excuses pour ne pas le faire : c’est plus long, il fait gris, il y a un peu de vent, il va peut-être pleuvoir dans la journée … Mais ces excuses sont trompeuses, et il faut aussi regarder les avantages. Pour ma part, je mets le même temps en voiture qu’en vélo. Le parking voiture étant plus éloigné, le temps n’a en réalité que peu d’influence. Et cela me permet de faire un peu de sport tous les jours !